Penser vélo même l’hiver, une passion pour Jean-Sébastien 8 mars 2019
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça roule en ce moment pour Jean-Sébastien Laberge, appariteur en éducation physique. Le passionné de vélo a pris en main un dossier qui lui tient à cœur : la mobilité active et l’obtention de la certification VÉLOSYMPATIQUE pour le Cégep de Granby. Les démarches vont bon train, puisque les organismes ont jusqu’au 29 mars pour déposer leur candidature.
« Le vélo, pour moi, c’est vraiment un mode de vie, une passion. Depuis que j’ai trois ans, mon vélo est mon meilleur ami, il fait partie de mon quotidien. Je pratique le vélo de montagne, le BMX, le vélo de route et je me déplace à vélo le plus souvent possible. […] J’habite à environ 2 km du Cégep, donc cela reste dans le rayon accessible pour venir au travail en vélo. Je n’ai pas l’impression de faire des compromis, je n’y vois que des bénéfices, autant pour la santé que l’environnement et le budget » – Jean-Sébastien Laberge (JS)
L’hiver et le vélo peuvent cohabiter
« C’est certain que cet hiver est plus rude pour les gens qui se déplacent en vélo, l’utilisation de pneus à clous serait un allié cette année. Le plus grand problème est la glace, janvier et février sont plus difficiles. À part cela, on ajuste la pression des pneus, il n’y a pas vraiment de modifications à apporter pour l’hiver.
Un bon vélo urbain est un vélo le plus minimaliste possible, il faut simplement avoir les équipements de sécurité nécessaires pour être visible. Le meilleur ami du cycliste au quotidien se sont ses garde-boues, peut-être l’ajout d’un support à bagages si on veut alléger le sac à dos, mais sans plus.
Les compromis à faire se situent plus au niveau de la logistique; il faut apprendre à s’habiller en fonction de la température. Pas besoin d’acheter des lots d’équipement, on traine simplement un ou deux vêtements avec soi. On peut également laisser un kit de rechange dans le casier/bureau et le Cégep possède des douches et des vestiaires au besoin. » – JS
Le vélo, une option A en matière de transport urbain
En ville, l’utilisation du vélo peut-être très avantageux pour les distances de moins de 5 km. Une densité urbaine élevée rend les déplacements à bicyclette aussi, sinon plus rapide, qu’en voiture; le débit de la circulation, la recherche de stationnement et même le temps de déneigement contribuent à ce phénomène.
« À Granby, même si la ville est plus petite, on commence à vivre un débit de circulation élevé sur les routes. Ici, avec les pistes cyclables, il est plus avantageux de se déplacer en vélo. Je mets cette théorie à l’épreuve chaque matin, car j’ai quelques voisins qui viennent au Cégep en voiture. Je les vois passer alors que je suis encore dans la maison, et je les croise avec leur manteau après être installé à mon bureau. Et puis ici, du moins au centre-ville, les pistes cyclables sont déneigées, parfois même avant les trottoirs.
Tant qu’on ne mettra pas son vélo comme plan A en transport, on l’utilisera pas à son plein potentiel. On va attendre le jour parfait, la température parfaite. C’est vraiment de mettre son vélo comme le premier choix pour se déplacer, qu’il y ait une auto ou non dans le stationnement, c’est comme cela qu’on va le rentrer plus régulièrement dans notre routine. » – JS
Des infrastructures disponibles pour accueillir les vélos
Le Cégep possède déjà des supports à vélos externes, pouvant accueillir une soixantaine de bicyclettes sous le débarcadère. Une localisation qui offre un abri relatif aux intempéries. Un espace vélo intérieur de douze places existe également depuis quelques années, son fonctionnement est d’ailleurs en révision, afin d’optimiser son utilisation.
« Le taux de vol est assez bas au Cégep. Le problème est parfois que les gens ne savent pas comment verrouiller correctement le vélo. Je suis disponible pour conseiller les cyclistes qui aimeraient un petit coup de pouce sur l’utilisation du cadenas, sur l’équipement ou le choix d’un trajet plus sécuritaire pour venir au Cégep. Il suffit de venir discuter vélo avec moi, c’est toujours un plaisir de partager ma passion » – Jean-Sébastien Laberge