En mars dernier, le Cégep de Granby s’est joint à la mission économique Développement économique des territoires et innovation dans le Sicoval (France) organisée par Granby Industriel. La formation était un des pôles de cette rencontre, qui réunissait des membres du secteur politique, scolaire et industriel.

La participation du Cégep à la mission

Un des objectifs pour le Cégep était de s’inspirer des bonnes pratiques du Sicoval afin d’arrimer les efforts du milieu de l’éducation à la réalité du parc industriel Granbyen, qui est le 2e plus gros au Québec. Les échanges en lien avec la formation ont été concentrés sur les domaines techniques reliés avec les secteurs d’activités où une pénurie de main d’œuvre sévit actuellement.

« Lorsque je vais recruter les nouveaux partenaires, c’est toujours pour les techniques où il manque d’étudiants. Tout est imbriqué avec le marché de l’emploi. L’ensemble de la mission touche les secteurs où il manque de personnel. On essaie d’être attractif. » – Katherine Breton, conseillère pédagogique à l’international

Le Cégep était représenté par une délégation composée de :

Par sa participation à la mission, le Cégep avait pour objectif de renforcer les liens de confiance avec les partenaires avec lesquels il possède déjà des ententes et de créer de nouveaux partenariats. L’équipe peut déclarer « mission accomplie » puisqu’un accord de réciprocité, dont la signature est à venir, a été conclu avec la Maison de la formation Jacqueline Auriol (pavillon de l’Université de Toulouse).

La mission a été une occasion de rapprochement entre Granby Industriel, les élus, le Cégep de Granby et les industriels. L’expérience a été également enrichissante pour les deux étudiantes-ambassadrices.

« Ce que je retiens de la mission, c’est un échange interculturel incroyablement enrichissant. Je suis arrivée là-bas avec un bagage qui tient dans une main, mais je suis repartie avec un bagage intellectuel et spirituel incroyable. Je retiens deux mots de cette mission : alliance et partage. »  – Marie-Claude Lebrun, étudiante

Le choix des étudiantes pour accompagner la délégation a été déterminé par l’engagement et la qualité du dossier scolaire. Fait à noter, elles ont toutes les deux un parcours atypique, ce qui a un peu surpris en France. En effet, Joany et Marie-Claude ont toutes les deux choisi d’effectuer un retour aux études dans des domaines non traditionnels.

Une mission prolongée pour Katherine Breton

À la fin de la mission dans l’agglomération du Sicoval, la conseillère pédagogique à l’international a repris la route en solo. Son mandat s’est poursuivi pour trois semaines bien remplies.

Le but était de rencontrer pour la première fois les partenaires sur le terrain et développer un lien de confiance pour faciliter les échanges, c’est-à-dire offrir la chance à nos propres étudiants et étudiantes d’aller étudier là-bas pendant un semestre ou d’y faire un stage.

« Le stage en France est possible grâce à des partenaires de confiance qui peuvent supporter nos étudiants. Ce sont eux qui les placent en stage et les aident à se loger. C’est vraiment facilitant pour les échanges. S’il y a un problème sur le terrain, le partenaire est là. » – KB

De plus, la réforme des programmes universitaires désormais axés sur les compétences va permettre d’envisager une éventuelle double diplomation. Les programmes des Instituts universitaires technologiques et des cégeps étant très similaires.

Durant son séjour, Katherine Breton a, entre autres, visité trois universités où elle développe des liens en administration, génie mécanique, génie industriel et génie électronique. Sur son parcours la conseillère s’est jointe à l’enseignante Lilianne Mathieu, qui offrait de la formation à Marseille et Reims, dans le cadre de la mobilité enseignante. Elles ont visité ces deux partenaires en travail social (secteur qui inclut l’éducation à l’enfance et l’éducation spécialisée).

« J’ai fait une grande tournée de la France en fait. Ça représente beaucoup de déplacements en peu de temps, mais c’est super stimulant! Ce sont des opportunités ; un partenaire connaît un autre partenaire qui nous met en relation avec un troisième. Maintenant, il faut faire vivre nos partenariats actuels. Cela a été comme trois missions en une de mon côté. » – KB