Les dernières semaines du cours Démarche d’intégration en Sciences humaines (DIASH) étaient remplies d’excitation et d’anticipation. Ce moment tant attendu où les étudiantes et étudiants finissants doivent présenter leurs travaux finaux, fruit de leurs efforts tout au long de la session, approchait à grands pas. Cette activité est d’une importance capitale, non seulement pour leur évaluation, mais aussi pour la reconnaissance de leur travail acharné.

Le sujet des présentations devait couvrir trois disciplines des sciences humaines, ce qui permettait de puiser dans un vaste éventail de sujets pertinents. Chacune et chacun d’entre eux avait préparé un travail écrit de 30 à 40 pages, accompagné d’une présentation orale destinée à vulgariser les concepts abordés. C’était un défi de taille, mais les étudiantes et étudiants étaient déterminés à partager leurs connaissances avec passion et clarté. En outre, elles et ils étaient encouragés à trouver des moyens novateurs de diffuser les résultats de leurs recherches, qu’il s’agisse de créer des vidéos vulgarisées, des sites web, des pages Facebook ou encore de faire des présentations orales, suivant ainsi les pratiques des chercheurs.

Trois étudiantes ou étudiants parmi les personnes finissantes du programme ainsi qu’une enseignante ou un enseignant en Sciences humaines étaient chargés de juger la performance de chaque personne. Cette approche permettait d’obtenir des avis variés et d’offrir une rétroaction constructive pour les aider à progresser.

La préparation pour cette journée spéciale avait commencé dès le début de la session. Pendant 15 semaines, une grande partie de leur temps était consacré à la recherche, à la rédaction et à la préparation de leur présentation. C’était un travail ardu, mais toutes et tous étaient motivés par leur passion pour les sciences humaines et le désir de partager leurs découvertes.

Au total, 91 personnes s’étaient engagées dans ce projet ambitieux. Pour garantir que toutes les présentations puissent se faire dans le temps imparti, elles ont été réparties en deux blocs de 45 minutes. C’était une belle occasion de découvrir la diversité des sujets abordés par leurs pairs, allant de la problématique de la malbouffe à l’aide médicale à mourir en passant par la marginalisation vécue par les Premières Nations. Chaque présentation était une fenêtre ouverte sur des réalités parfois méconnues, suscitant ainsi une prise de conscience et une réflexion profonde.

Un aperçu de l’événement 

Louis-Philippe : un coup de pouce de sa grand-mère!

Parmi tous les étudiantes et étudiants engagés dans le cours, Louis-Philippe avait une motivation particulière. Sa grand-mère avait joué un rôle clé dans son choix de sujet. En tant qu’aspirant enseignant, il était fasciné par l’impact de l’intelligence artificielle, mais sa grand-mère l’avait mis en garde contre les dangers de ChatGPT et d’autres technologies similaires. Ses inquiétudes étaient sincères, et Louis-Philippe voulait la rassurer tout en enrichissant ses propres connaissances sur le sujet.

Il s’est donc lancé dans une recherche approfondie pour découvrir les tenants et les aboutissants de l’intelligence artificielle et de son impact sur la société. À mesure qu’il approfondissait ses connaissances, il réalisait à quel point il était important de partager ces informations avec les autres. Il a donc eu l’opportunité de présenter le fruit de ses recherches dans une présentation d’une heure à deux groupes d’élèves de secondaire 2.

Chloé : prendre le travail, une étape à la fois!

Chloé a décidé de se consacrer à la recherche sur les enjeux de la sédentarisation, un sujet qui lui tient profondément à cœur. Son objectif principal était de sensibiliser les gens à l’importance de pratiquer un sport et d’adopter un mode de vie actif. Avec la ferme intention de poursuivre ses études en kinésiologie à l’Université de Sherbrooke, Chloé s’est lancée dans un travail de recherche approfondi, explorant les dimensions psychologiques, géographiques et sociologiques du sujet. Elle est fière de son travail et a pris soin d’aborder chaque étape avec rigueur, prenant le temps de comprendre pleinement tous les aspects du sujet.

Océanne : changer d’idée, ça se peut!

Quant à Océanne, son sujet de recherche a évolué au fil du temps. Initialement intéressée par les troubles de l’anxiété et leurs impacts sur les étudiantes et étudiants postsecondaires, elle a finalement choisi de se concentrer sur le tourisme sexuel en Thaïlande. Cette décision l’a amenée à collaborer avec Priscillia Viens, intervenante du CALACS, et Marie-Claude Deslandes, conseillère en adaptation scolaire au Carrefour de la réussite, pour réaliser une présentation sur l’exploitation sexuelle. Grâce à cette opportunité, Océanne a pu sensibiliser la communauté à une réalité souvent méconnue, tout en lançant un message fort.

Dans l’ensemble, ce fut une expérience mémorable et enrichissante pour les étudiantes et étudiants finissants. Ils ont pu démontrer leur expertise dans leur domaine d’étude et partager leurs connaissances avec leurs pairs. Cette activité a non seulement renforcé leur compréhension des disciplines des sciences humaines, mais elle leur a également permis de développer des compétences essentielles telles que la communication, la recherche et la pensée critique.

Ces présentations ont également créé un sentiment de communauté et de partage au sein de la classe, favorisant ainsi l’apprentissage collaboratif et l’ouverture d’esprit. Les étudiantes et étudiants ont acquis une expérience précieuse qui les prépare non seulement pour leur parcours académique futur, mais aussi pour leur vie en tant que citoyens engagés dans la société.

Bravo à toutes et à tous!