Un premier Rendez-vous des Sciences humaines dans un Québec pluriel 15 novembre 2018
Le département de Sciences humaines conviait ses étudiants, du 5 au 9 novembre 2018, à une première édition du Rendez-vous des Sciences humaines qui s’est avéré un succès. L’événement a certes fait découvrir aux étudiants et au personnel du Cégep diverses dimensions de la sphère humaine. La richesse des activités offertes gravitait principalement autour de la thématique Vivre dans un Québec pluriel, touchant surtout des enjeux reliés à la migration et aux premières nations.
Les nombreux ateliers, causeries, conférences, projections de films et une exposition auront permis à près de 400 participants d’élargir leur vision du monde et de s’imprégner de témoignages touchants. Les enseignants du programme Sciences humaines n’ont pas ménagé leurs efforts pour proposer une offre d’activités diversifiée, comme en témoigne ce condensé de la programmation de la semaine :
Des invités de marque
L’auteure Kim Thúy, présente au Cégep le 6 novembre, a partagé son parcours de migrante et sa vision du multiculturalisme québécois.
Les participants ont également eu le plaisir d’assister au spectacle de l’humoriste Anas Hassouna, dont le matériel traite en partie de sa réalité de migrant d’origine marocaine. Finissant de l’école Nationale de l’humour en 2015, Anas Hassouna a depuis cumulé différents projets sur le web ainsi que sur scène.
La migration à la frontière canado-américaine
Conférence de Mireille Paquet qui s’intéresse principalement aux politiques d’immigration au Canada et dans une plus large mesure aux politiques d’immigration en Amérique du Nord.
La sexualité des jeunes adultes de 2e génération d’immigration
Atelier offert par Caterine-Bourassa-Dansereau, professeure adjointe au département de science politique de l’Université Concordia, et Mylène de Repentigny-Corbeil, assistante de recherche et étudiante à la maîtrise.
Identité, traditions et questions de genre : le cas des peuples autochtones au Canada
Dans cette conférence, Annie Bégin-O’Bomsawin aborde la question du féminisme autochtone, de son importance pour l’amélioration de la situation des femmes autochtones et des pistes de solution pour concilier son action aux traditions ancestrales.
Wapikoni : Vie traditionnelle / vie moderne et urbaine
Wapikoni est un organisme doté de studios ambulants qui roulent vers les communautés autochtones afin de produire des courts-métrages. Quelques courts-métrages sont présentés pour servir de base à une discussion animée.
Une Syrie plurielle dans un Québec pluriel
Atelier animé par Youssef Shoufan. Photographe, vidéaste, auteur et initiateur de multiples projets, il a cofondé La maison de la Syrie et travaille entre autres pour le Cirque du Soleil.
L’intégration des immigrants au Québec
À travers son parcours personnel, Faustin Migusha, raconte son expérience en tant que réfugié à travers les camps en Tanzanie lors d’une causerie.
Pauvreté, inégalités et marginalité?
Conférence de Dorothée Boccanfusou qui porte essentiellement sur le rapport ministériel publié au printemps sur l’opportunité d’implanter un régime de revenu minimum garanti au Québec. Elle aborde les implications d’un tel système de redistribution du revenu quant à des problématiques liées à la marginalité et à l’immigration.
Multiplicité des perspectives dans l’enseignement de l’histoire au Québec
La lecture que nous faisons de notre histoire est-elle influencée par nos caractéristiques, linguistiques, ethniques, voire socio-économiques? Une conférence d’Aude Maltais-Landry.
Participation de Granby à la 2e guerre mondiale
L’exposition d’une collection privée d’artefacts a permis de comprendre comment la ville a pu soutenir l’effort de guerre, que ce soit dans la fabrication de matériel ou dans la récupération d’objets lors de la période de rationnement.
Quatre projections de films et documentaire
Projection du documentaire Les bagages de Paul Tome, suivie d’une causerie avec Francis Komedza, réfugié togolais
Projection de Québékoisie, un film qui relate le parcours d’un couple parcourant la Côte-Nord à vélo pour mieux comprendre les relations entre Québécois et Premières nations.
Projection du film Le Peuple invisible, qui évoque l’histoire des Algonquins, nation autochtone autrefois populeuse, aujourd’hui presque en voie d’extinction et réduite à la misère.
Projection d’Hochelaga : Terre des âmes, un film qui retrace 750 ans d’histoire à partir d’un seul lieu (le stade Percival-Molson) où toutes les époques et cultures se retrouvent malgré les siècles qui les séparent.