DEC en Électronique industrielle : curiosité et innovation technologique! 11 mai 2021
Tu es interpellé par l’idée de travailler avec des outils et de la machinerie pour réparer ou fabriquer des choses? Tu as de l’intérêt pour l’innovation technologique et les phénomènes physiques, dont l’électricité? On te reconnait un esprit logique, un bon sens de l’observation et une bonne dextérité manuelle? Une carrière en électronique industrielle est peut-être faite pour toi!
Débrouillardise et curiosité au menu
La plupart des formations sont des tremplins. Elles sont des occasions de remplir son coffre d’outils et de connaissances qui feront de soi un individu qui peut faire toute la différence dans un milieu de travail. Obtenir un DEC en Technologie de l’électronique industrielle (TEI) permet de devenir cette ressource capable de comprendre, de s’adapter et de résoudre des problèmes de toutes natures. Étienne Gévry, enseignant en TEI dit : « Il faut avoir un grand esprit de curiosité, un bon esprit logique, un peu la bosse des mathématiques et être travaillant et persévérant quand vous arrivez avec des embûches. ».
Parlant de curiosité, en cette ère d’automatisation du milieu industriel, l’évolution des technologies va à toute vitesse. Il est donc essentiel d’avoir l’intérêt et une débrouillardise permettant d’être à l’affût des nouveautés. Annie Fiset, diplômée du DEC en TEI, explique : « Ce qu’on apprend à l’école, ça effleure tous les domaines qu’on utilise à l’emploi, mais on doit être capable d’aller chercher les informations par nous-mêmes. Il faut vraiment être débrouillard, il faut être capable d’aller plus loin, de pousser. ».
Un bon emploi assuré dans des milieux stimulants!
Avec un taux de placement de 99 %, il est clair que la demande de main-d’oeuvre est grande dans le domaine. Salaires alléchants, conditions de travail de plus en plus compétitives, tout est en place pour convaincre la relève d’étudier en électronique industrielle. L’enseignant Étienne Gévry ajoute que les entreprises sont tellement à la recherche de main-d’oeuvre qualifiée, que plusieurs d’entre-elles ont même donné des bourses aux étudiants pour les encourager à persévérer dans leurs études.
Il faut aussi rappeler que les secteurs cherchant de la relève en électronique industrielle sont très variés. Il faut s’éloigner de l’idée préconçue d’un milieu de travail sombre et peu invitant. « De plus en plus, nos étudiants sont appelés à travailler dans les domaines pharmaceutique, alimentaire et de la microélectronique… tout plein de domaines qui sont en vogue. », précise Étienne. La diplômée Annie Fiset, qui a poursuivi ses études au BAC en génie de la production automatisée, dit : « Partout où il y a de l’automatisation, il y aura un technicien en électronique industrielle. C’est lui qui va s’occuper de l’entretien, de la maintenance, de la réparation et du dépannage. ».
Les Olympiades québécoises des métiers et des technologies pour nos étudiants de TÉI
Pour les étudiants et étudiantes, l’événement parascolaire attendu que sont les Olympiades québécoises des métiers et des technologies représente une occasion de démontrer leurs compétences professionnelles devant public. Participer à cet événement d’envergure a de nombreux avantages, mais c’est surtout l’occasion d’aller au-delà du cadre pédagogique habituel, de se dépasser et de tisser des liens avec les enseignants.
Martin Demers, enseignant en TEI et responsable d’entraîner les équipes inscrites à la compétition, explique : « Je crois qu’à la fin c’est valorisant et c’est reconnu par les employeurs. Le dépassement de soi et la maîtrise de soi, sont des aptitudes qu’on peut acquérir ou développer tout au long du processus de préparation et lors de la participation aux olympiades. ».
Dans les dernières années, une équipe du Cégep de Granby, formée de Jeremy Elsek-Valois et d’Annie Fiset, a remporté l’or dans la discipline mécatronique.
Si la situation le permet, la 16e édition des Olympiades québécoises des métiers et des technologies se tiendra du 10 au 13 novembre 2021 au Centre de foires de Québec.
Pourquoi faire le DEC en Technologie de l’électronique industrielle au Cégep de Granby?
Le DEC en TEI offert au Cégep de Granby est d’une durée de 3 ans. Il offre plusieurs avantages et possibilités :
La formule DEP-DEC permet aux détenteurs d’un DEP en Électromécanique de systèmes automatisés (5281) d’accéder à des études collégiales en Technologie de
l’électronique industrielle.
La formule DEC-BAC implique que certaines universités peuvent reconnaître des crédits à l’admission de programmes déterminés en ingénierie.
La formule Alternance travail-études donne la possibilité d’effectuer des stages rémunérés en entreprise ou au sein d’un organisme pendant les études. C’est l’occasion de savoir si le domaine est fait pour soi, tout en recevant un salaire, en acquérant des compétences et se créant des contacts dans le milieu.